Deux jours intenses de tournage free ride, en pleine montagne, avec le team « Ride the world » pour tester la KTM FREERIDE-E !
Des vidéos de drone prises en pleine montagne savoyarde, non loin d’Annecy, avec nos grands amis Julien DUPONT et Léo NOBILE du team « RIDE THE WORLD », nous avons passé deux jours intenses de tournage free ride. Dans des conditions extrêmes, transportés en 4X4 et finissant les derniers kilomètres à pied pour monter le matériel photo et vidéo pour la réalisation du clip « LAND OF SILENCE ».
Le team vient de signer un partenariat avec KTM pour promouvoir les nouveaux modèles de motos électriques et voici donc la « KTM E-FREERIDE » en action entre les mains de Julien DUPONT. Gros changement aussi pour le rider Léo NOBIL qui inaugurait tout juste un partenariat avec une nouvelle marque de vélo de descente : PRODUCTION PRIVEE. Il testait donc sa nouvelle monture et semble l’avoir déjà bien prise en main.
Pour accompagner les vidéos aériennes du drone, notre ami Félix LEBLANC a filmé les images au sol et Léo RIBET a réalisé les shooting photo. Réaliser des vidéos de riders en drone nécessite la présence de deux personnes : une pour piloter le drone et une pour diriger la caméra. Le sujet étant tellement mouvant, il est impossible de faire des images de qualité sans cette organisation. L’accélération fulgurante de la KTM électrique a nécessité une grande coordination entre Laurent, le pilote du drone et Julien. Il a fallut prendre plusieurs prises pour certaines séquences afin d’avoir un timing parfait et d’arriver à suivre la vitesse de la KTM. Les travelings au dessus du lac ont demandé au drone toute sa puissance moteurs pour suivre Julien, tout en évitant les câbles qui sont très durs à deviner avec la distance, le soleil et la vitesse, ce qui rend le tournage encore plus intense. Pour le dernier plan du film, où les riders se lancent en parallèle dans une pente vertigineuse, nous avons œuvré en ONE SHOT, nous arrivions en fin de journée et le soleil allait bientôt se coucher. Le sommet n’étant accessible qu’après 30 min de marche, nous avons monté le drone et 2 batteries. Il était très difficile de calibrer le drone et la nacelle, car nous étions sur un versant de montagne très pentu. Nous avons fait un seul essai pour voir si tout fonctionnait bien après ce périple. Nous savions que nous n’avions pas le droit de rater ce plan, le soleil était encore là, le vent s’était calmé (n’oublions pas que nous sommes à 2600 m d’altitude et que le vent peut être violent) et les riders ne pourraient plus remonter à temps. Il ne nous restait qu’une batterie, la pression est donc montée, aussi bien pour les rider que pour le pilote du drone et tous les cadreurs vidéo. Hormis la difficulté pour le cadreur de suivre le plus longtemps possible les riders, le pilotage a été, une fois de plus, compliqué par les câbles qui sont quasiment invisibles lorsqu’ils se trouvent à plusieurs dizaines de mètre en contre jour et en contre bas. D’ailleurs, en regardant les rushs, nous nous sommes aperçus que la caméra était passée à 50 cm d’un câble de liaison mais l’a évité… Oufff !
Remonter le matériel pour rejoindre le 4X4 après ce plan nous a fait souffrir, le dénivelé étant vraiment important et les 15 kg de matériel sur la tête, à ne pas faire tomber, commençaient à peser. Cette mission a été physique et cela peut être aussi sportif de filmer, mais nous sommes satisfaits de ce plan unique qui restera dans nos mémoires !
Malgré deux jours de tournages dans la poussière, notre drone DJI S1000 s’est très bien comporté et a bien supporté ces conditions météos extrêmes. Pour obtenir de belles images, j’avais choisi de lui associer la caméra Black Magic Pocket Cinéma, choix qui a été payant et ce, malgré le manque de soleil. L’avantage d’être en pleine montagne, hors zone peuplée, est l’absence de couloir aérien, nous n’avons donc pas eu besoin d’autorisations préfectorales spécifiques.
Merci à RED BULL, KTM, PRODUCTION PRIVEE, IONBIKE pour leurs soutiens. Un remerciement particulier aux riders qui n’apparaissent pas dans la vidéo, mais sans qui la logistique n’aurait pu se faire : Tony ROCCI et Christophe MAZERE.